Sport collectif placé sous l’égide de l’IWBF (Fédération Internationale), le basket fauteuil est à l’origine du développement du Handisport dans le monde. Longtemps seul sport collectif pouvant être pratiqué en fauteuil manuel, tout en conservant un côté spectaculaire, le basket fauteuil attire de nombreux adeptes, plusieurs milliers dans le monde.

PRATIQUE

Le basket fauteuil se joue à 5 contre 5 et s’adresse aux personnes en situation de handicap touchant à minima la partie inférieure ou supérieure du corps : paraplégie, poliomyélite, amputation.

CAPACITÉS DÉVELOPPÉES

• MAÎTRISE DU FAUTEUIL
  
• ADRESSE ET HABILITÉ MANUELLE
  
• FONCTION CARDIO-VASCULAIRE ET RESPIRATOIRE
  
• TACTIQUE COLLECTIVE

CLASSIFICATION

En fonction de son handicap et de ses capacités fonctionnelles, le joueur est « classifié » de un (Paraplégique sans abdominaux) à cinq points (Valide). Le total de points d’une équipe au complet sur le terrain ne peut excéder 14.5 points en Nationale A et B, 15 points en Nationale C et 15.5 points en Nationale 2.

RÈGLEMENT

Le règlement de jeu a connu de nombreux changements au fil des années pour être aujourd’hui, identique à celui du basket valide, avec toutefois certaines adaptations liées à l’utilisation du fauteuil :

• La reprise de dribble est autorisée.
  
• Les contacts avec l’adversaire sont autorisés dans la limite où ils ne nuisent pas à l’intégrité physique. Le fauteuil est considéré comme une partie intégrante du joueur.

MATÉRIEL ET SÉCURITÉ : 

• En loisir : Tous les types de fauteuils multisports conviennent mais une roue arrière anti-bascule est préconisée. L’usage de sangles est conseillé.
• En compétition : La pratique du Basket fauteuil nécessite l’utilisation d’un fauteuil spécifique (Pour les débutants, favoriser un fauteuil réglable avant de s’orienter vers un fauteuil sur mesure)
• Coût moyen : 3000 à 7000 €

BASKET-BALL SOURDS

PRATIQUE : 

En marge de la commission fédérale Basket fauteuil, la pratique du basket sourds possède une forme d’organisation qui lui est propre, sous le pilotage de la Direction Technique Nationale, qui assure une veille sur cette pratique.